Ibadan 2012 (Français)

Posted by arb2dmin on Nov 29th, 2012

Mission au Nigéria, 24.09-05.10.2012 (English)

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Nigeria Workshop, Group


Tout a commencé en 2011, par une rencontre avec Gérard Chouin, le directeur de l’IFRA, l’Institut français de recherche en Afrique, basé à Ibadan. Ibadan est un nom qui résonne aux oreilles d’un chercheur travaillant sur l’Islam. L’université d’Ibadan a rayonné dans le monde de la recherche sur les manuscrits au travers de son Bulletin, le Research Bulletin of the Center of Arabic Documentation, qui s’est éteint en 1994. Pour moi, c’était un lieu quasiment mythique.

J’avais parlé à G. Chouin de mon projet d’étude des papiers des manuscrits, travail initié au Yémen, au Centre français d’archéologie et de sciences sociales (CEFAS, Sanaa, http://www.cefas.com.ye/spip.php?article300, http://www.anne.regourd.org/programme-zabid), et poursuivi en Ethiopie, grâce au Centre français des études éthiopiennes  (CFEE, Adis Ababa).

Par certains côtés l’histoire a commencé plus tôt… Lorsque les chemins du Dr. Jimoh ont croisé les miens (cliché 2),

tout d’abord à Bologne, en septembre 2002, à la Conférence internationale sur les manuscrits du Coran, organisée par François Déroche (), puis à Londres, en octobre 2003, au colloque organisé par Fahmida Suleman, « Word of God. Art of Man ». Le Dr. Jimoh, parlant des manuscrits du Nigéria, y a tenu une ligne de lecture résolument anthropologique.

Le Dr. Jimoh a décidé d’organiser un colloque sur le manuscrit pour fêter les 50 ans de l’Institute of African Studies de l’Université d’Ibadan, dans le cadre du Centre auquel il appartient, le Centre for Arabic Documentation (Programme, cliché 1). L’événement a reçu le soutien de l’IFRA (cliché 3). Seyni Moumouni, Enseignant chercheur à l’Institut de Recherche en Sciences Humaines de l’Université Abdou Moumouni de Niamey (Niger, cliché 16) et moi-même avons pu nous y rendre grâce à l’IFRA. J’ai pris l’avion, tandis que Seyni, reprenant d’anciennes routes caravanières, traversait une partie du Sahel par la route, puis accomplissait un saut de puce en avion.

Nombreux sont ceux qui sont venus de différents états du Nigéria, intéressés par l’événement (cliché 4). Des dignitaires, des savants, des universitaires et administrateurs à la tête d’universités, des étudiants composaient le public, certains invités à la table haute (cliché 5). C’est là où a eu lieu le panel qui a accueilli la communication du Dr Jimoh, ainsi que la mienne, intitulée : « Features of West African Arabic Manuscripts: their papers ». Le Dr Jimoh a présenté, parmi les manuscrits qu’il avait sélectionnés, une série de très intéressants certificats de naissance.

Les échanges ont été nombreux entre deux panels. Le second jour, le ministère de l’Education nigérian avait dépêché une collaboratrice, qui a insisté sur l’importance de l’étude de la langue arabe dans le pays.

Mujib, le fils du Dr. Jimoh, avait aussi été réquisitionné pour les préparatifs. Le second jour, il est toujours avec nous, attentif et concentré, fixant, vérifiant, s’assurant que tout est en ordre (cliché 6)
.

Le public s’est installé et attend patiemment la suite, le premier de même que le second jour (cliché 7, cliché 8, cliché 9, cliché 10). La séance reprend. Le Dr. Jimoh est abîmé dans ses réflexions (cliché 11), tout le monde s’est tourné en direction du contributeur (cliché 12). Le Prof. Mikushi prend la direction d’un panel (cliché 13), dans le cadre duquel je vais faire ma seconde communication « Methods and Forms of Arabic Manuscript Preservation in West Africa », suivie par l’une des nombreuses communications de Seyni. Il est très absorbé, à l’écoute du premier orateur du panel (cliché 14), de même, toujours, que le Dr. Jimoh (cliché 15).

On rencontre de nombreuses personnes très intéressantes au Nigéria : il y a bien sûr Seyni Moumouni, dont j’ai parlé à plusieurs reprises, mais aussi Zalikha’u du Departement of Arabic and Islamic Studies de l’université de Maiduguri, spécialiste des manuscrits fulfulde (cliché 17), et… Mademoiselle Françoise, qui a mis ses lunettes afin qu’on ne la reconnaisse pas ! (cliché 18)

Avant la toute fin du colloque, il me faut repartir vers d’autres horizons, hongrois cette fois (cliché 19).

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